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L’habitat participatif

Construire à plusieurs pour partager une vie communautaire, créer des liens d’entraide et de solidarité, c’est tout l’objet de l’habitat participatif, encadré par la loi ALUR du 24 mars 2014. Les principaux pays d’Europe précurseurs sont l’Allemagne, la Suisse et la Norvège. En Allemagne, par exemple, 80 % de logements neufs sont construits sur ce concept.
L’habitat participatif

La mise en place

Dans le cadre d’une construction, le choix du terrain, des matériaux, des sources de chaleur et de la gestion des déchets se fera de façon collégiale entre « associés ». Ces derniers seront regroupés au sein d’une société et leurs droits matérialisés par des parts sociales ou au sein d’une coopérative ou d’une société dite d’attribution et d’autopromotion. Les associés peuvent être, outre des personnes physiques, des personnes morales et en particulier des organismes de logements sociaux. Les associés sont responsables à hauteur de leurs apports.

Les applications

Style de vie, partage mais aussi moyen de lutter contre la spéculation immobilière… Ce sont là les raisons du succès de l’habitat participatif. Les apports en société peuvent être réalisés indirectement par le travail fourni par des associés, à l’identique d’un apport en industrie, et contribuer à la formation du capital social. L’une des applications originales de l’habitat participatif s’appelle le « béguinage » qui consiste à rénover d’anciens lieux de communautés religieuses en logements pour personnes âgées disposant de leur pleine autonomie.